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DE LA VILLE DE PARIS.
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DLXXXVI1I. — Deffence aux marchans de rois
DE VENDRE LEURS ROIS À PLUS HAUT PRIS QUE L'ORDONNANCE.
a4 novembre i 5y5. (Fol. 24 i v°.)                    "*
De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.
«Sur la requeste faitte par le Procureur du Roy et de laditte Ville, trés expresses inhibitions et def­fences sont faittes, à tous marchans de bois et autres, de vendre et distribuer leurs marchandises plus hault pris que l'Ordonnance, asscavoir :
le bois neuf, quatre livres dix solz tournois la voie;
le bois flotté, soixante dix solz;
les cotlerelz, cinquante solz le cent; . fagotz, trenle cinq solz;
et les bourrées, vingt cinq solz le cent de chacun;
sur peine de confiscation desdittes marchandises et d'amende arbitraire.
«Et à tous les marchans qui ont des bois sur les portz des rivieres, de le charger deux jours après la publication de ces presentes, et le faire venir en toute dilligence el sans discontinuation : sur peine de prison, confiscalion des marchandises, lesquelles seront aussy chargées à leurs despens.
"Et oultre, est ordonné à tous voituriers adme-nans marchandises de poisson, et aultres en laditte ville, de apporter au Bureau ou au Greffe d'icelle Ville, si tost qu'ilz seront arrivez avec leurs bastcaulz et marchandises au dessoubz des pontz de laditte ville, la declaration par le menu desdittes marchan­dises au vray, qui sera vériffiée sur leurs mémoires et lettres de voiltures, avant que aulcunes en des­charger : sur peine dc confiscalion de leursdietz basteaulx et d'amende arbitraire, suivant les Ordon­nances de laditte Ville; lesquelles nous enjoignons, lant aux marchans que voituriers, garder et observer de poinct en poinct sans y contrevenir : sur les peines y contenues.
"Et affin que nul n'en prétende cause d'ignorance du contenu cy dessus, sera la presente Ordonnance leue et publiée à son de trompe et cry publicq sui­tes portz de laditte ville.
t:Faict au Bureau d'icelle, le xxmime jour de No­vembre M Ve LXXV."
DLXXXIX. — [Pour le] partement de la Royne Elisabet, veuve du feu Roy Charles.
3 décembre 1575. (Fol. 241 v°.)
Ce jourd'huy, troisiesme Decembre mil cinq cens soixante quinze, est venu au Bureau de la Ville de Paris Monsieur Marcel, conseiller du Roy et inten­dant de ses Finances; lequel a décleré, suivant le commendement du Roy, à Messieurs les Prevost des Marchans et Eschevins de laditte Ville, que Ia Royne Elisabet d'Autriche, douairière deFrance, doibt par-
tir lundy prochain pour s'en retourner en son païs hors de France; et prié lesdictz Sieurs de faire à laditte Dame, avant son partement, toute l'hon­neur et congratullation qui leur sera possible ;i son partement de. ceste ville, suivant le commendenienl de Sa Majesté : ce que mesdietz Sieurs ont promis faire.
DXC. — Idem. — [Mandemens aux Cappitaines.]
5 décembre 1575. (Fol. 242 r".)
Et le cinquiesme jour dudict mois et an, ont esté expédiez les Mandemens qui ensuivent.
De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la Ville de Paris.
"Monsieur de Vignolles, nous vous prions vous
trouver ce jour d'huy, à unze attendant douze heures du matin, à cheval, devant l'Hostel de la Ville, avec telz des Cappitaines de voslre quartier que advi-seçez, pour nous accompaigné!- à la conduite de la Roine Elisabet hors ceste ville, à son partement ce jour d'huy, suivant le commendement du Roy : vous priant n'y voulloir faillir.
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